2/09/2007

Tristesse

Je viens d'apprendre le suicide à 13 ans du fils d'un couple de par chez nous. Je suis triste.

Je pense à cet enfant qui n'en pouvait plus de souffrir. Je pense à ses parents qui devront dorénavant vivre avec une souffrance de plus.

Je pense au suicide de mon jeune frère, il y a quelques années... On n'en guérit jamais.

Je pense aux jumeaux de ma plus jeune, à Thomas, qui aura un an demain, à tous mes petits-enfants. Et à mes enfants devenus grand, théoriquement.

Nous sommes toujours petits devant la vie. Toujours petits devant la mort.

Spécialement quand quelqu'un y prend une part active.

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2 Comments:

At 10:00 a.m., Blogger Lia said...

Quelle tristesse en effet! J'ai un oncle qui s'est suicidé il y a 7 ans (divorce imminent) et ma jeune soeur, quelques années plus tôt, avait avalé tout un cocktail de médicaments pour crier son mal de vivre d'adolescente. Nous avons été chanceux de pouvoir la sauver. J'ai revécu ces émotions cet automne alors que plusieurs de mes élèves de 5e secondaire ont perdu un ami. Ils étaient dévastés et nous aussi par la même occasion même si le jeune homme ne fréquentait pas notre école. Une jeune fille me confiait récemment: "Madame, j'ai peur maintenant qu'un de mes amis me dise qu'il veut se suicider. J'ai peur de ne pas savoir quoi faire, de ne pas prendre ses appels au sérieux." Heureusement que plusieurs fondations sont là pour nous éclairer, pour nous enseigner quoi dire, quoi faire. Reste que c'est un être unique, précieux, irremplaçable que la communauté humaine perd à chaque fois.

 
At 5:31 p.m., Anonymous Anonyme said...

Good post.

 

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