Le blues du paresseux
Il y a 8 ans que je suis retraité. Au début, j’étais comme en convalescence. Je faisais beaucoup de vélo, je donnais des cours privé à des élèves en difficulté.
Puis je me suis mis à peaufiner un roman que j’avais commencé quelques années auparavant. Correction, ré-écriture, démarche chez les éditeurs, re-correction, ré-écriture, re-correction, ré-écriture. Lancement. Je suis un auteur!
Pas si vite. Il fallait vendre le fameux livre. Alors, rencontres dans des écoles, dans des bibliothèques.
Je deviens membre de diverses associations, dont l’Association des auteurs de la Montérégie. Tu as du temps, Fabien? Il y a un poste d’ouvert au C.A. Je prends des responsabilités : je deviens le « facteur virtuel » de l’association, chargé de relayer les messages aux membres. Je suis un des réviseurs, puis un des rédacteurs du bulletin. Je suis occupé…
Mais je ne parviens plus à écrire. L’an passé, la maladie m’a ralenti pendant plusieurs mois. J’ai commencé à me poser des questions sur le sens de ma vie… Je n’ai pas fini.
Dernièrement, j’ai eu un sursaut. Comme j’ai pris du poids et que je sais bien que mes deux petites bières quotidiennes y étaient pour quelque chose, j’ai cessé d’en prendre, sauf situation spéciale. Vous pouvez encore m’en servir! Et aussi souvent que je le peux (que l’horaire des sports à la télé me le permet), je double ma marche quotidienne : huit km au lieu de quatre. Ça commence à paraître sur mon tour de taille!
Puis j’ai avisé mes collègues qu’à partir de janvier, je ne serais plus au service de l’association comme facteur virtuel et réviseur. Je coupe les ponts. Pourquoi? Je ne sais pas vraiment. Je leur dis que ma vie a besoin d’un shakeup.
Il y a longtemps que je ne prie plus, mais ces temps-ci, il m’arrive de jeter un cri au Ciel : « Je ne sais pas quoi faire, mais si Tu as besoin de moi, viens me chercher… » C’est probablement une prière dangereuse, mais je suis un incorrigible optimiste.
Or, dernièrement, je lisais dans La Presse un article d’Isabelle Audet sur l’ennéagramme. L’ennéaquoi?
Petit google. Je tombe sur un site, comment dirais-je, mystérieux. Sur un autre site, à propos de l’ennéagramme, les Sceptiques du Québec le sont, évidemment. Et je ne suis pas sûr que je suis mûr pour me farcir soufis et pseudo-sagesse orientale. Mais on parle de 9 types de caractère, ce qui m’intéresse.
Sur un autre site, un petit test me fait découvrir que je suis un numéro 9. Le dernier de la liste… mais pas le moindre, vous pensez bien.
J’ai déjà suivi une formation où l’animateur nous proposait un modèle théorique du développement d’une personne en nous précisant bien qu’un modèle n’est pas un idéal. C’est quelque chose auquel on peut se comparer pour mieux se comprendre, pas quelque chose à viser nécessairement.
Alors je me lance dans l’étude du « no 9 ». On verra bien ce que ça donnera.
On dit que le 9 a le centre instinctif comme centre préféré, mais c’est aussi celui qu’il réprime. Le centre instinctif serait celui qui cherche à préserver notre être, à assurer notre survie physique et psychologique. C’est le centre des valeurs, des certitudes, des croyances profondes.
Le 9 essaierait de maintenir un équilibre entre les utilisations intérieure et extérieure du centre. Il se sert du centre instinctif à la place des centres émotionnel et mental; par contre, quand il faudrait agir en utilisant son centre instinctif, il emploie soit le centre émotionnel, soit le centre mental.
Le centre émotionnel est le lieu des émotions, de l’affectivité, des désirs, des relations. Il s’intéresse au présent. Le centre mental s’occupe du sens, de l’analyse logique, du raisonnement, de la création, de la perspective et de la prospective. C’est le centre du futur.
Il paraît que la colère est un élément essentiel de la vie émotionnelle du 9. Mais une colère réprimée.
Le 9 cherche à tout prix à éviter les conflits… Je commence à comprendre des choses.
Exemples… Combien de fois dans mon enfance me suis-je trouvé lâche! Si mon frère était dans le pétrin, je regardais ailleurs…
Quand j’ai connu ma future femme, ça n’a pas pris de temps que j’ai voulu l’emmener dans mon lit… Les hormones, vous savez! Je me suis rivé le nez! Alors je lui ai écrit pour lui demander de m’excuser, tout en lui disant qu’il était peut-être mieux qu’on ne se revoie pas, que je ne gagnais probablement pas à être connu… Monique n’était pas de cet avis et nous sommes encore ensemble. C’est de sa faute!!! D’ailleurs, avec moi, tout est de la faute des autres…
En dernière année d’école normale, j’ai quitté mes études. Je me rends compte aujourd’hui que j’étais président de l’école et que le poste générait une bonne dose de conflits…
J’ai laissé mon emploi de responsable d’école à Schefferville quand cela est devenu plus difficile à vivre avec la direction générale à Sept-Iles… Etc…
Pour éviter les conflits, le 9 va en permanence chercher la paix intérieure et extérieure et pour cela, il considère que rien n’a vraiment d’importance. J’ai dit à quelques reprises à mes élèves, durant ma carrière, que ce que je leur enseignais, dans le fond, n’avait pas d’importance, qu’ils pourraient plus tard apprendre en un mois ce que je mettais un an à leur montrer…
L’important, c’était le vivre-ensemble, le croître-ensemble…
Je renonce beaucoup à moi-même, à mes idées. Une collègue rencontrée lors d’une session de formation et qui avait travaillé en équipe avec moi me disait que c’était agréable de travailler avec moi. J’avais beaucoup d’idées, mais j’acceptais de les laisser transformer, adapter par les autres. Je peux renoncer à une partie de hockey à la télé, par exemple, que disant que bof, ça n’a pas d’importance.
Par contre, si je me sens trop souvent laissé pour compte, les autres ne sont pas à l’abri d’une colère!!!
Puisqu’il réprime le centre instinctif, le 9 a du mal à agir; il a une forte tendance à remettre au lendemain ce qu’il pourrait faire le jour même. Sa passion est la paresse.
Voilà, le mot est lancé. Il y a six mois qu’un couple de mes amis glissent le mot « paresse » dans la conversation, guettant du coin de l’œil comment je réagis… Je cache ma réaction, mais ça me fait mal.
J’ai fait rire quelqu’un dernièrement, en disant que je ne me vois pas comme paresseux, mais comme inactif. Je n’aime pas le mot paresseux, qui a une connotation de jugement. Inactif, ça décrit un fait.
Alors, oui, je m’assume et je me pardonne : je suis paresseux!!! Mais tout le monde le sait : il n’est pas facile de ne pas se juger, de ne pas se condamner…
À cause de ma peur du conflit, je suis facile à arrêter. J’ai voulu faire des travaux à la maison, une fois, et Monique m’a dit qu’il fallait d’abord régler un autre problème. Ça m’a bloqué. Et comme j’ai tendance à reporter la faute sur les autres, je me dis que celui qui dit non porte la responsabilité de revenir avec le projet quand ce sera oui…
Pour passer à l’acte, le 9 a souvent besoin d’une impulsion extérieure. En bon québécois, j’ai besoin de me faire botter le cul!
On dit qu’une fois lancé dans une activité, le 9 estime que toutes les tâches sont de non-importance égale. Ainsi, il a du mal à distinguer l’essentiel du secondaire et à fixer des priorités. Par exemple, cet été, alors que ma maison a besoin de réparations, j’ai travaillé sur ma remise!!!
Le 9 a tendance à privilégier le statu quo, car il estime que la nouveauté et la prise de décision sont deux sources potentielles de conflit. S’il est obligé ou si malgré tout il décide de changer, il le fera lentement, en prenant toutes sortes de précautions pour éviter les conflits.
Je vous laisse imaginer comment je me suis senti quand le ministère de l’éducation est arrivé avec un nouveau programme de français deux ans avant ma retraite! Et à quel point j’étais heureux de me retirer avant l’arrivée de la réforme…
Cette préférence pour le statu quo est compatible avec une découverte que j’avais faite lors d’une formation sur La Grammaire du changement. J’avais découvert que j’étais face au changement un « réticent de bonne foi ». Prouvez-moi que cela a de l’allure et je vais suivre…
Le 9 valorise et ressent une grande paix intérieure. Et il recherche la même paix à l’extérieur. Car il souhaite l’harmonie entre lui et son environnement. Vous m’imaginez, l’été, le soir sur le fleuve, quand il ne vente plus, que le soleil est couché et que les goélands regagnent leurs dortoirs? Le bonheur!
Avec d’autres personnes, le 9 essaie systématiquement d’arriver à un accord, car il pense qu’on peut toujours s’entendre. Mais attention, si vous me tassez dans un coin, que je me sente menacé…
De même, le 9 souhaite être bien intégré socialement. Pour atteindre cet objectif, il fournit le plus souvent la quantité de travail nécessaire, malgré sa passion. C’est pourquoi j’ai pu réussir une carrière d’enseignant.
Pour éviter les conflits avec les autres, le 9 fusionne avec eux; ainsi, il sait parfaitement ce qu’ils veulent. Il n’arrive pas très bien à distinguer leurs besoins des siens et s’arrange souvent pour qu’ils soient satisfaits.
Que j’ai renoncé, que je renonce souvent! Monique me taquinait, cette semaine. Un de nos amis aujourd’hui décédé était montfortain, et leur spiritualité en est une de renoncement : « Je renonce à mes dispositions pour prendre celles de Marie, ma mère .» Monique me disait que j’étais comme lui. Je ne sais pas trop si c’est un compliment…
En cas de conflit, le 9 reste à distance. Émettant rarement ses opinions, il est un observateur objectif et un conciliateur impartial. Son propre calme peut contribuer à calmer les autres. Mais si le conflit dure ou que les autres essaient de l’impliquer, il se retire émotionnellement ou physiquement.
Un voisin un jour faisait remarquer à Monique qu’il trouvait admirable de voir ma réaction quand elle vivait un conflit avec un de nos enfants. J’écoutais ce qu’elle avait à dire, puis je demandais à mon enfant sa version. Puis je tranchais. Pas toujours tout à fait en faveur de ma femme, elle a dû en souffrir parfois… Je ne suis pas nécessairement un homme solidaire…
À l’école, une fois, une maman m’appelle pour me dire que sa fille et une de ses amies sont en guerre et que ça dégénère… Est-ce que je pouvais faire quelque chose?
Je fixe une rencontre sur l’heure du midi. Je demande à l’une d’elles de me raconter ce qui se passe. Je demande à l’autre de compléter… Je demande à chacune si elle souffre de la situation. Puis si elle peut comprendre que l’autre a souffert de ses paroles, de ses actions…
Elles me quittent avec la promesse de ne rien faire pour envenimer la situation. Juste ça.
Un peu plus tard dans la semaine, lors d’une rencontre à l’auditorium, je vois les deux filles qui essaient d’attirer mon attention… pour me faire remarquer qu’elles étaient ensemble… Une de mes joies d’enseignant.
De même qu’il fuit les conflits extérieurs, le 9 évite l’introspection. Il ne se reconnaît que peu ou pas de qualités. Qu’est-ce que je fais là, si ce n’est pas de l’introspection? Mais là, c’est différent. Je suis en période de crise, de remise en question existentielle. Alors mon centre instinctif cède le pas au centre émotionnel pour me botter le mental!!! La souffrance fait avancer des choses, parfois… Non?
Puisqu’il fait partie du centre instinctif, le 9 a affaire avec la colère, mais il la refoule. Cette colère, pourtant presque continuelle, est inconsciente. Fort rarement, il explose et manifeste sa colère.
Quelques colère mémorables…
Quelques semaines avant mes fiançailles, je veux aller jouer aux quilles et il n’y a pas de planteur. Je demande à mon frère de venir planter pour moi. Il refuse. Je le ramasse par les vêtements, monte trois marches dans l’escalier et le pousse dans le mur. Le placoplâtre cède et on voit très bien la forme des omoplates fraternelles!!! Mon père me forcera à réparer les dégâts… et on racontera joyeusement à Monique l’incident pour la mettre en garde! Mon frère m’a sans doute pardonné ma colère, mais il n’a pas oublié…
En classe? J’enseignais les sciences religieuses dans une polyvalente et lors d’une dernière période, les gars m’accueillent le dos au mur, leurs bureaux sur deux pattes penchés vers eux. Ça sent le complot. En effet, lorsque je leur demande d’ouvrir leur cahier, personne ne bouge. Je me dirige vers un élève à la veste de cuir. « Je ne peux pas forcer tout le monde à travailler, mais TOI, tu ouvres ton cahier. » Il me chante une rengaine publicitaire : « Demandez-nous n’importe quoi… » Je poursuis la rengaine : « … ou presque! Ben mon gars, tu t’en viens chez le moniteur à l’ordre! » Je le ramasse par la veste et le porte à bout de bras chez le moniteur… Quand je reviens, je me rends compte que j’avais vraiment perdu le contrôle… Une vraie tornade était passée dans la classe…
Une autre fois, après l’heure du dîner, une classe était indisciplinée, n’écoutait pas. Je donne un violent (je pense…) coup de poing sur mon bureau… et me fracture la main. Voilà pour la colère!!! Édifiant, n’est-ce pas?
Le moyen habituel du 9 d’exercer sa colère est plutôt une immense inertie; comme il sait si bien ce que souhaitent les autres, il lui est facile de ne pas le faire. Cette attitude lui est le plus souvent inconsciente.
Utilisant mal son centre instinctif, le 9 est peu spontané et semble peu naturel. Ceux qui me connaissent, qu’en pensez-vous?
Dans les relations privées, le 9 utilise à plein ses capacités fusionnelles. L’autre est le centre de sa vie et souvent, il connaît ses désirs mieux que les siens propres. Parfois, il pourra utiliser les besoins de l’autre comme un stimulation et une énergie lui permettant d’agir.
Peu avant ma retraite, je parlais de mes projets avec une collègue. Je lui disais que je voulais faire un peu plus ma part à la maison, pour soulager Monique. Et s’est dite étonnée : « Tu parles de projets de retraite, et ton projet, c’est d’aider ta femme! »
Une fois retraité, j’ai beaucoup travaillé sur un roman que je voulais faire publier… et beaucoup encore lorsqu’un éditeur s’est montré intéressé.
Une bonne fois, Monique me dit : « C’est spécial, hein, vous autres les hommes, vous prenez votre retraite, mais il n’y a pas de retraite pour nous, les femmes au foyer. »
Je lui dis que je ne lui avais jamais dit quoi faire, que si elle voulait prendre sa retraite, qu’elle le fasse, qu’elle décide ce qu’elle veut faire à la maison et que je ferais le reste. Je me suis mis à faire les repas.
Monique voulait faire de la courtepointe, elle s’y est mise avec sérieux, fréquentant pendant un bout de temps même deux guildes. Elle est heureuse. Et cela me rend tellement heureux qu’elle le soit!!!
Le mécanisme de défense du 9 serait la narcotisation. Comme il ignore ou ne tient pas compte de ses propres besoins, il leur trouve des substituts : tabac, nourriture, télévision, collection… Moi, ce serait l’ordinateur… C’est ce qui a déclenché la recherche actuelle, d’ailleurs. Je ressens une mélancolie vague… Je suis facile à émouvoir… Je ne sais pas.
Jeune enfant, le 9 a souvent ressenti un manque d’affection et d’écoute face à ses parents; il s’en est consolé en se disant qu’au fond, ce n’était pas très important. Parfois, il s’est trouvé au milieu de violents conflits entre ses parents. Bien souvent, il a refoulé ces éléments et décrit son enfance comme heureuse. C’est ce qu’on dit dans le document lu.
Mais mon enfance A ÉTÉ heureuse! Je n’ai pas eu connaissance que mes parents se soient disputés.
Seules choses auxquelles je peux penser. Papa partait souvent pour aller travailler à l’extérieur. Ai-je souffert de son absence? Et Maman n’avait pas beaucoup de temps ni de compassion pour nos petits bobos. Je tombe d’un arbre, je me fais une bosse à la tête… Une petite caresse et tiens, va jouer… Mais ce n’est pas dramatique, il me semble.
Je me souviens d’avoir pleuré pour savoir d’où venaient les bébés, mais à cette époque, avec la mentalité janséniste, c’est normal que nos parents ne sachent pas comment expliquer ÇA à leurs enfants!!!
Il paraît que si la compulsion l’emporte, le 9 devient de plus en plus négligent et indolent. Il se dissocie de plus en plus du monde et de ses émotions. Il fuit le contact avec la réalité et peut même la nier.
C’est là où j’en suis. Mais je crois plutôt que la réalité me rattrape. Par exemple, notre maison est négligée. Pourtant, quand nous étions plus jeune, je me lançais dans les projets, je réparais, je construisais… Maintenant, tout me semble difficile. Je n’ose pas. Je ne veux pas imposer les inconvénients de la rénovation à Monique.
Il faudrait par exemple que je m’organise pour aérer l’entretoit, pour changer mes fenêtres, pour repeindre la cuisine et les armoires… C’est comme si j’avais un blocage. Pas capable de m’y mettre…
Si le mouvement se poursuit, le 9 acquiert les aspects négatifs du 6. Il devient peureux et craintif. La moindre activité, la plus petite responsabilité le terrorise; pour agir, il devient totalement dépendant de l’aide d’une autorité extérieure.
C’est à un point tel que j’ai pensé engager un ouvrier qui entreprendrait les rénovations, et qui serait mon « boss », qui me dirait quoi faire… Pas facile à admettre, mais je dois le faire. Ma personnalité, si j’en ai jamais eu une, se désintègre. J’ai l’impression d’être lézardé en dedans.
S’il maîtrise sa compulsion, le 9 réussit à devenir une personne indépendante, et à être en union à la fois avec lui-même et avec le monde. Stable et optimiste, il est pour les autres une source d’apaisement et de bien-être. C’est un bon médiateur et un excellent pacificateur.
Si le mouvement se poursuit, il acquiert les qualités du 3. Il montre plus d’énergie et d’initiative et développe alors une véritable capacité à agir, à mener des projets à bien et à les réussir. Il apprend à se poser face aux autres, sans être agressif.
Bon, finalement, ce n’est pas si mal. Je SUIS une personne indépendante… à condition qu’on ne m’en demande pas trop.
Je SUIS en union avec moi-même et avec le monde. Un peu moins ces temps-ci. C’est pourquoi je m’inquiète.
Je SUIS relativement stable et optimiste. Si je suis pour les autres une source d’apaisement et de bien-être, ça, évidemment, c’est aux autres de le dire.
Il me reste à apprendre à agir. À retrouver, en fait, la capacité d’agir. J’ai tout de même eu une carrière d’enseignant, et ce n’est pas de tout repos, tout le monde le sait. Même s’il y a des enseignants plus vaillants que d’autres!!!
Voilà, c’était ma confession en forme de blues. Je vous demande votre accueil, tout simplement.
Les informations sur l’ennéagramme sont tirées de L’ennéagramme, dynamique de connaissance et d’évolution, de Fabien et Patricia Chabreuil, de l’Institut français de l’ennéogramme.
Libellés : accueil de soi, ennéagramme, paresse, personnalité